Lorsque l’on est insatisfait d’une situation ou d’une personne, quel réflexe naturel avons-nous?
Vouloir agir SUR la situation ou la personne en question!
Ce qui nous entraîne dans un « jeu dangereux » de lutte, générant davantage de stress et une perte d’énergie considérable.
Pourtant, lorsque nous stressons « à cause » de quelqu’un ou de quelque chose, deux éléments entrent toujours en jeu:
– Le stresseur : facteur externe (la situation ou la personne)
– La stressabilité : facteur interne (notre « réceptivité » au stresseur, influencée par nos expériences, notre éducation, nos valeurs, nos aversions, notre exigence personnelle, l’image sociale que nous souhaitons projeter…)
Si l’un de ces deux facteurs est NUL , la réaction de stress disparaît !
La stressabilité : une réponse unique à chacun
Notre « stressabilité » ne signifie pas que nous sommes « de nature stressée ».
Elle reflète simplement notre façon unique de percevoir et de réagir à un même déclencheur externe.
Ce qui stresse une personne peut être insignifiant pour une autre.
Reprendre le contrôle : travailler sur sa stressabilité
Lors d’un burn-out, le processus de reconstruction consiste notamment à :
- Alléger ou supprimer les stresseurs sur lesquels nous avons un contrôle.
- Apprendre à « lâcher-prise » face aux stresseurs sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir.
C’est ici que l’approche Neurocognitive et comportementale (ANC), apporte une véritable valeur ajoutée, puisqu’elle nous invite à travailler sur notre stressabilité en :
- Comprenant les mécanismes cérébraux qui gouvernent nos pensées, nos émotions et nos comportements.
- Modifiant notre relation aux situations stresssantes.
- Apprenant à réagir avec plus de souplesse et de nuances face aux agents stresseurs.
L’objectif ? Agir sur l’état d’esprit afin de retrouver le calme, aborder la situation avec les « bons neurones », et de prendre des décisions plus adaptées.